Ma métamorphose avec les hommes

Je vous dévoile dans ce premier podcast ma métamorphose avec les hommes, c’est-à-dire mon parcours amoureux et comment j’ai grandi à travers celui-ci…
De l’amour, des déceptions, des bons moments, de la souffrance, mais surtout un apprentissage. Bonne écoute !

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« Si je vous raconte mon histoire c’est en particulier pour vous expliquer pourquoi je suis convaincue que c’est en travaillant sur certains blocages et en vivant plusieurs expériences essentielles qu’on avance dans ce domaine. Je ne souhaite pas ici être exhaustive, mais évoquer uniquement certains épisodes qui ont marqué mon évolution, ma métamorphose.

J’ai utilisé des noms fictifs pour protéger les personnes évoquées.

Renaissance et premier amour

Je suis totalement différente de la fille que j’étais il y a 15 ans. J’ai aujourd’hui 28 ans et je pense que ça va me faire du bien de faire le bilan de mon passé amoureux.

Quand je suis rentrée au collège j’étais en surpoids. Les garçons ne me regardaient pas et certains d’entre eux aimaient beaucoup m’appeler « la grosse vache ». Je détestais mon corps. J’enviais mes amies minces, je me sentais à part.

J’ai décidé de faire régime quand ma mère m’a proposé d’aller voir une diététicienne. J’ai perdu 10kg en 6 mois, j’étais déterminée. Je voulais absolument changer le regard que j’avais sur moi, mais aussi modifier celui des autres.

Quand j’ai fini mon régime j’ai senti une grande différence effectivement : je commençais à avoir confiance en moi, je me sentais regardée par les garçons, jalousée par certaines filles. Ça m’a fait beaucoup de bien, et j’en jouais.

J’étais obsédée par le fait d’attirer l’œil, j’ai commencé à m’habiller un peu sexy, à me décolorer les cheveux. J’aimais beaucoup être regardée.

J’ai rencontré mon premier amour à l’âge de 14 ans. J’étais plutôt précoce pour mon âge 🙂 Appelons-le Mathieu. Il avait 2 ans de plus que moi, j’étais en 3ème je crois, il était au lycée. Cette histoire a duré 5 ans…

Comme beaucoup de premières histoires d’amour, c’était plutôt passionné. Les premières semaines où on a dû se séparer car chacun partait en vacances de son côté ont été très douloureuses, je me rappelle. On peut associer ce type de relation à la fusion. Mathieu était un leader, il avait pas mal d’amis qu’il voyait souvent et il organisait régulièrement des fêtes avec sa famille et ses amis. Au départ je lui reprochais de ne pas m’inclure dans son cercle, et au fur et à mesure j’ai rencontré ses amis, sa famille et j’avais vraiment l’impression de faire partie de son groupe.

J’étais très studieuse quand j’étais au lycée, mais j’aimais beaucoup participer à toutes les soirées qu’il organisait. Mais au fur et à mesure du temps je me suis détaché de lui, j’avais envie de plaire à un maximum de personnes. Je n’étais plus amoureuse, mais ça a été très dur de se séparer car je voyais à quel point cette éventualité le faisait souffrir quand je l’évoquais. En plus ses parents étaient très amis avec les miens, et je savais aussi que je perdrais ses amis, donc je repoussais la rupture. Je pense que je lui ai fait beaucoup de mal et je le regrette. J’étais assez égoïste et immature à cette période.

Arrivée sur Paris : liberté et plaisir

Quand je suis arrivée en école privée sur Paris, moi qui venais de la campagne du Nord, je découvrais un monde enchanteur. La liberté s’offrait à moi. Je pouvais sortir dans pleins d’endroits différents, aller au théâtre, au musée, rencontrer pleins de personnes de nationalités différentes. C’était ce dont j’avais besoin à ce moment-là, car j’étais très curieuse et j’avais souffert de l’isolement de la campagne pendant ma jeunesse.

Je n’ai pas eu d’histoire sérieuse la première année, trop occupée à découvrir les festivités de la capitale, et aussi à travailler (j’étais en stage la moitié du temps). J’ai eu un coup de cœur pour un homme de ma classe pendant la 2ème année de cette école. Il était plus âgé que moi de plusieurs années (6-7 ans), et m’a appris beaucoup de choses.

On avait les mêmes goûts dans plusieurs domaines, et on a pas mal voyagé ensemble. On était assez proche et on se voyait souvent, je me sentais bien. Il m’a appris à aimer mon corps, à ne plus avoir de complexe. Il m’a appris à aimer la liberté, à me débrouiller seule, me protéger et apprécier les belles choses. Quand on s’est séparé au bout de 2 ans et quelque, on était devenus des amis, des compagnons de voyage.

Première remise en cause : métamorphose

Puis j’ai rencontré Adrien et j’évoque cette relation surtout pour quelque chose qui m’a particulièrement marqué. On a commencé une relation à distance car il ne vivait pas sur Paris. J’étais assez dure, peu démonstrative je pense. Je me souviens qu’une fois il est venu me voir et j’ai commencé à m’énerver toute seule en lui parlant d’enfant. Je ne sais plus exactement ce que je lui ai dit, mais je souviens avoir fini en disant « C’est pour toutes ces raisons que je ne veux pas avoir d’enfant ».

J’avais beaucoup de colère en moi je pense. Il m’a regardé avec une tristesse évidente dans les yeux et m’a répondu quelque chose du genre « Qu’est-ce qu’on fait ensemble en fait, si tu me dis que tu ne veux pas d’enfant ». Il ne voulait pas dire qu’il se projetait nécessairement avec moi, car cela faisait seulement quelques mois qu’on était ensemble ; mais à quoi bon être en couple avec quelqu’un qui n’a pas les mêmes projets d’avenir à long terme.

Je me souviens en avoir parlé avec une fille qui est devenue ma meilleure amie aujourd’hui, et elle m’a fait réfléchir. Je me suis rendu compte qu’en fait : Si, je voulais des enfants. C’est juste que j’avais vu ma mère souffrir en nous élevant car elle travaillait beaucoup et mon père n’était pas très présent pour l’aider, et du coup je m’étais convaincu que je ne voulais pas vivre la même chose.

En y réfléchissant j’avais une envie profonde d’avoir des enfants plus tard. Mais si je n’y avais pas réfléchi en ce sens, si je n’avais pas fait le rapprochement avec mon passé, peut-être que je me dirais encore aujourd’hui que « les enfants, c’est pour les autres« .

Découverte du développement personnel : accélération de la métamorphose

J’ai découvert le développement personnel un peu après, grâce à deux collègues que j’ai rencontrées qui étaient en plein dedans et qui m’en ont parlé. J’ai commencé à travailler sur moi plusieurs points quand j’ai commencé une relation avec David, un homme rencontré sur un site de rencontres. On s’est beaucoup aimé avec David. Notre relation a aussi duré un peu plus de 2 ans. Notre relation était douce, on s’entendait bien aussi. Mais c’était un amour de surface.

Mais plus je commençais à écouter mes besoins, à être en phase avec qui j’étais et à prendre confiance en moi, plus je sentais que je m’éloignais de David. Je le sentais psychorigide sur plusieurs points et une grande peur de s’engager. Et surtout il me parlait mal, devant sa famille et la mienne.

J’ai mis 7 mois à le quitter, entre le moment où je me suis rendu compte qu’il fallait que je le fasse et le moment où je l’ai fait, car j’étais très amoureuse malgré tout. Je me suis rendu compte qu’il ne m’aimait pour qui j’étais vraiment. Ma mère m’avait dit « tu verras que tu seras malheureuse avec lui », sans méchanceté mais plutôt avec lucidité.

A ce moment-là je découvrais que je souffrais d’une grande blessure d’abandon depuis des années, et depuis le début de la relation j’avais peur de le perdre. Donc je me suis mis dans le rôle de la femme parfaite. Je ne disais rien quand quelque chose ne me plaisait pas dans la relation et dans son comportement, je prenais mon mal en patience.

David avait un grand besoin de contrôle, de sa vie et celle de ses proches. Donc le fait d’avoir une copine qui allait toujours dans son sens lui allait très bien. Il contrôlait tout ce que je faisais, il fallait que je rentre dans le moule de la femme parfaite qu’il s’était imaginée. Je suis rentrée dans le moule par peur de le perdre, et quand j’ai décidé d’en sortir il faisait tout pour que j’y rentre à nouveau. Avec du recul ce n’était pour me blesser, mais parce qu’il ne pouvait s’en empêcher. Je ne me reconnaissais pas, et mes amies ne me reconnaissaient pas non plus en sa présence. Impossible de montrer mon « grain de folie ».

Cette relation m’a abîmée sur le coup, et quand j’ai réussi à en sortir j’ai pris pas mal de temps pour moi, pour me reconstruire. J’ai rencontré par la suite plusieurs hommes qui m’ont fait grandir sur plusieurs points. Parmi eux j’en citerai quelques-uns :

  • Raphael m’a appris qu’on pouvait être dans un couple sérieux et être en même temps épanouie sexuellement. Car avant je n’arrivais pas à atteindre une sexualité épanouissante à partir du moment où ça devenait sérieux. C’est comme si dans mon esprit c’était interdit. Je dissociais la sexualité et le couple.
  • Grace à Charles je me suis rendu compte que si certaines relations n’ont pas fonctionné, ce n’était pas à cause de moi. Si Charles a eu peur quand je lui ai dit au bout d’un mois de relation que je voulais le voir plus souvent, il n’y avait pas de coupable à ça. Il n’était pas prêt à s’engager avec moi, et moi je ne voulais pas de relation sans engagement minimum. Dans ce cas-là la rupture est inévitable, et au final bénéfique.
  • Avec Yannis j’ai appris à travailler ma dépendance affective. Quand il s’est éloigné car il en a besoin pour son équilibre personnel, je savais que je devais prendre sur moi et que je n’avais rien fait de mal.
  • J’ai pu expérimenter l’emménagement à deux avec Julien. Cette expérience que je redoutais un peu au début a été très agréable. Je me suis rendu compte que partager une intimité, c’était quelque chose de chouette ! Je me suis impliquée pour prendre soin de mon couple au quotidien tout en ne m’oubliant pas.

Au fur et à mesure du temps j’ai décidé d’être plus bienveillante et entièrement transparente avec les hommes avec qui je décidais d’avoir une relation. Transparente sur mes sentiments et mes intentions. Je ne voulais plus blesser quelqu’un alors que j’aurais pu l’éviter.

Dans ma relation actuelle j’apprends beaucoup à communiquer car je suis avec quelqu’un qui est très ouvert à la discussion et qui parle presque plus que moi ! 🙂

Mon parcours amoureux : bilan de la métamorphose

Quand je regarde mes expériences passées avec du recul, je vois à quel point elles m’ont aidé à devenir la femme que je suis aujourd’hui. Une femme plus forte, sensible et confiante.

J’ai fait de nombreuses erreurs, mais j’ai aussi beaucoup appris de celles-ci. Les relations amoureuses ne s’apparentent pas à une science exacte, elles sont complexes et mystérieuses. En même temps celles-ci me passionnent, on en apprend tellement sur soi et sur la diversité de l’humanité !

Au fur et à mesure du temps, j’ai attiré à moi des personnes qui me convenaient en plus en plus. J’arrive aujourd’hui à écouter mon intuition pour ne plus accepter de relations toxiques dans ma vie. A force de mieux me connaitre et de m’apprivoiser, de me respecter dans mes valeurs et mes besoins, j’ai attiré à moi progressivement des personnes merveilleuses, dont je garde un très bon souvenir. J’ai opéré sans m’en rendre compte une métamorphose et je suis beaucoup plus heureuse maintenant.

Si on veut changer sa vie amoureuse, il est nécessaire d’opérer des changements pour ne plus répéter les mêmes schémas, pour faire naître une métamorphose avec les hommes. Et comprendre que chaque expérience nous fait avancer, même si on les perçoit davantage comme des succès ou des échecs. Mais si j’avais su certaines choses plus tôt, j’aurais gagné beaucoup de temps. »

Merci d’avoir écouté mon histoire 🙂 N’hésitez pas à m’écrire vos impressions en commentaire et me dire si vous avez vécu des expériences similaires, qui vous ont fait avancer.

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Marie, Love Mentor

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